Dans moins de deux semaines, nous retournons en Alsace, et plus précisément à Folgensbourg. C'est dans ses prés et ses champs que j'ai passé le plus clair de mon enfance, apprenant à compter sur les tas de terre issus de l'excavation des maisons en construction voisines... (merci Laurence, cela m'a bien servi par la suite)

Pour préparer ce retour aux sources, j'ai tapé 'Folgensbourg' sur mon moteur de recherche favoris. J'ai eu le plaisir d'apprendre que mon cher village existe au moins depuis le XIIe siècle ! A faire pâlir les membres de la société d'histoire de Metuchen... :-)
Voici la description historique de mon village :
"Folgensbourg est un petit village rural de 750 habitants. Il se situe à la croisée des routes qui vont de Saint-Louis à Belfort et de Mulhouse jusqu’au fin fond du Sundgau. Du haut de sa colline, vous avez la vue à la fois sur le Jura, les Vosges et la Forêt Noire. Avec ses 490 mètres, il est en fait le point culminant de l’arrondissement de Mulhouse.
C’est cette situation géographique privilégiée qui avait fait de Folgensbourg un grand lieu d’échange commerciaux dès le Moyen Age et ce jusqu’au siècle dernier.
Folgensbourg était historiquement connu pour son argile. En 1861, notre village comptait cinq ateliers de poteries, et trois ateliers de tuileries, l’érigeant ainsi au deuxième rang du département pour la poterie et pour la tuilerie.
Les plus anciennes dénominations du village de Folgensbourg apparaissent dans les archives vers la fin du 12 ème siècle.
Le bourg faisait alors partie du chapître de Bâle. Le village dénommé à cette époque « Volkholdesberg » puis « Folckholdsperg » était étroitement lié au couvent de Michelbach qui ultérieurement, prit le nom de « St. Appolinaire ».
En 1371, le couvent avec ses nombreuses possessions fût cédé à l’abbaye de Lucelle. Notre Village, sous le nom de « Volkholzberg » est alors placé sous la tutelle des moines cisterciens et de la prévôté du St. Appolinaire.
Jusqu’à la révolution de 1789, les curés du village furent choisis parmi les moines du couvent. Ce n’est qu’après la confiscation des biens du couvent, qui passent alors en propriété privée, que la paroisse reçoit un prêtre ordinaire et que le village peut se développer librement."
(Source: site les Portes du Sundgau)